ÉMISSION DE CO2

LA TRANSITION

VERTE DANS

LE TRANSPORT

ET L’AÉRIEN

En définitive, le transport aérien évolue. Surtout, avec l’émergence des comparateurs de vols, vos clients s’informent et se renseignent sur vos statistiques. De plus en plus, vos voyageurs se préoccupent de leurs empreintes écologiques. Désormais, le critère des émissions de CO2 des vols figure dans certains comparateurs de vols. EasyVoyages ou Skyscanner par exemple. Car, vos clients réclament ce paramètre, essentiellement auprès de vos régulateurs européens. Pour le moment. Dans ce contexte aérien très concurrentiel, le critère climatique commence à impacter vos performances commerciales. Alors, comment vos compagnies aériennes se projettent-elles pour réduire leurs émissions de CO2 ?

Les émissions de CO2 comme critères d’évaluation d’impact d’un voyageur sur un kilomètre.

À titre comparatif, pour évaluer les impacts des différents modes de transport, vous considérez les émissions de CO2 pour un voyageur qui parcourt un kilomètre avec ce mode de transport. Ainsi, une heure en avion est 13 fois plus émettrice qu’une heure en voiture. Et, monter à bord d’un avion est 1500 fois plus émetteur que de monter dans un train.

Les Européens affectionnent le transport aériens.

En effet, selon les chiffres d’Eurostat, 1,1 milliard de voyageurs optent pour l’avion dans l’Union Européenne en 2018. Soit, une hausse de 6%. Donc +63 millions de voyageurs sur un an. Ainsi, depuis 2015, le nombre de passagers croît de 20%, soit +187 millions. Et, de 2016 à 2018 vous enregistrez les plus forts taux de croissance depuis 10 ans. Au final, les vols entre deux pays de l’UE représentent 46% des trajets et les vols domestiques 16%. Par conséquent, l’appétence des européens pour l’avion progresse de 5% par an.

Quels sont les objectifs d’émissions de CO2 de l’IATA ?

Cependant, l’Association Internationale du Transport Aérien, IATA, est un lobby qui revendique 290 compagnies membres. D’ailleurs, il annonce vouloir atteindre l’objectif zéro carbone d’ici 2050. Et ce, grâce aux carburants durables, aux progrès électriques et au développement des puits de carbone.

Le défi de l’IATA.

Surtout, le secteur du directeur général Willie Walsh représente en 2021, 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiale. Soit 0,9 milliard de tonnes de CO2 par an. Pourtant, l’Association Internationale du Transport Aérien, ambitionne le Zéro émission nette de carbone en 2050. Aujourd’hui, 7 milliard et certainement 10 milliards en 2050. Ainsi, les compagnies aériennes se chargent de relever le défi de transporter autant de voyageurs sans concourir au réchauffement climatique.

La question des émissions de CO2 au 77e assemblée générale de l’IATA.

Toutefois, l’IATA, l’Association Internationale du Transport Aérien annonce la couleur d’entrée de jeu, lors de sa 77e assemblée générale les 3, 4 et 5 octobre 2021 dernier à Boston aux Etats Unis d’Amériques. En réalité, elle projette de verdir l’aviation civile.

Accroître le volume des vols mais réduire les émissions.

Pour nous, l’objectif principal est de continuer à croître, parce que ce n’est pas le trafic de passagers qui est l’ennemi, ce sont les émissions. Affirme le vice-président de l’IATA chargé de l’environnement et du développement durable, Sebastian Mikosz. En effet, le secteur aérien transporte 4,5 milliards de voyageurs en 2019. Et, après l’évaluation de ses ressources et des opportunités, l’IATA prévoit 10 milliards de vols civils par an à l’horizon 2050.

Le coût des émissions de CO2 du trafic aérien dans l’Union Européenne.

L’IATA en se fixant l’objectif zéro émission nette rejoint de facto la feuille de route des compagnies aériennes, aéroports et industriels européens. De même cette direction correspondant aux orientations du COP26. De son côté l’IATA chiffre à 1.550 milliards le budget nécessaire pour parvenir graduellement à zéro émission nette en 2050.

La réduction de 55% des émissions de CO2 d’ici 2030.

Parallèlement à l’IATA, l’Union Européenne entend réduire ses émissions de CO2 de 55% d’ici 2030 par rapport à 1990. De même, les Etats-Unis souhaitent réduire les émissions de l’aviation commerciale de 20% d’ici 2030.

De l’idée à la mise en œuvre du plan d’action.

Dès lors, vous dépassez l’idée de danger climatique. Donc, vous posez à juste titre, les conditions de la décarbonation de votre secteur d’activité. De plus, de part le monde, des mouvements populaires montent et dénoncent le dérèglement climatique. Et, ils mettent d’autant de pression sur les différents acteurs économiques et autorités gouvernementales. Comme par exemple le Flygskam, la honte de prendre l’avion, qui a lieu depuis 2018 en Suède.

Efficacité énergétique et émissions de CO2 des compagnies aériennes.

C’est pourquoi, entre 2009 et 2019, les compagnies aériennes améliorent leur efficacité énergétique de 21,4%. Car, les jeunes, en l’occurrence, les Milléniales s’engagent et militent pour la décarbonation de l’économie. Néanmoins, ces efforts factuels n’empêchent pas encore les émissions du secteur de croître.

L’émergence des biocarburants.

Par conséquent, l’aviation compte réaliser 65% de ses objectifs grâce à l’utilisation de carburants durables. D’ailleurs, l’anglicisme correspondant est Sustainable Aviation Fuels, SAF. C’est alors, un mélange de biomasse, d’huiles usagées, de CO2 etc.

Les avantage des biocarburants dans la lutte contre les émissions de CO2.

Toutefois, ces biocarburants ont pour avantage d’être directement compatibles avec l’aviation moderne. De plus, ils ont la certification d’accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile. En même temps, ils réduisent les émissions de CO2 de 80% par rapport au kérosène sur l’ensemble de leur cycle d’utilisation.

L’implémentation des biocarburants.

Concrètement, Airbus et Boeing se mobilisent pour faire voler leurs avions avec 100% de SAF d’ici 2030. Néanmoins, les SAF occupent moins de 0,1% du carburant qui fait voler les avions, aujourd’hui. En termes techniques, pour atteindre les objectifs de l’IATA, il faut exploser la production des carburants durables de 10.000%.

La réaction du SIA contre les émissions de CO2.

Autrement, le groupe Singapore Airlines, SIA s’engage à atteindre des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050. SIA travaille activement avec des partenaires et des parties prenantes pour explorer les opportunités d’intensifier l’adoption de carburants d’aviation durables à travers son réseau.

Les objectifs durables de la Star Alliance.

Ainsi, le CEO de la compagnie de Star Alliance, Goh Choon Phong déclare dans un communiqué, Nous sommes restés concentrés sur nos objectifs de développement durable alors même que nous naviguions dans la pandémie de Covid-19. Nous savons que c’est également une question de plus en plus importante pour nos clients et notre personnel.

La promesse de zéro émission nette d’émission de CO2 de la Star Alliance.

Ensuite, Goh Choon Phong enchaîne, Avec la promesse d’aujourd’hui de parvenir à zéro émission nette, nous renforçons la position de leader du groupe SIA sur ce sujet et renforçons notre engagement à trouver des moyens de lutter contre notre impact sur l’environnement.

Qu’est-ce que le réseau de la Star Alliance ?

Par contre, les transporteurs membres du réseau comprennent les plus grandes compagnies aériennes et des entreprises régionales de tailles plus modestes dans le secteur de l’aviation. Ensemble, ils proposent des liaisons simples vers la quasi-totalité des destinations dans le monde.

La prédisposition du SIA à lutter contre les émissions de CO2.

En substance, chaque compagnie aérienne garde son identité culturelle et son savoir-être. En définitive, ces traits distinctifs témoignent de la richesse de la diversité et du multiculturalisme de l’alliance. En outre, les compagnies de l’alliance respectent et observent les normes les plus élevées en matière de sécurité et de service à la clientèle.

La solution du rajeunissement des flottes aériennes.

Toujours a Goh Choon Phong, le CEO de la compagnie de Star Alliance de rajouter, Aujourd’hui, le moyen le plus efficace et le plus direct pour une compagnie aérienne de réduire sensiblement ses émissions de carbone est d’exploiter une flotte d’avions jeune. La flotte du groupe SIA a un âge moyen de moins de six ans, ce qui en fait l’une des plus jeunes au monde.

30% d’économies en carburant dans la lutte contre les émissions de CO2.

Au cours de la dernière année, nous avons sorti de notre flotte 45 appareils plus anciens. Nous les remplacerons graduellement par des avions de nouvelle génération qui sont jusqu’à 30 pour cent plus économes en carburant, et nous réduirons considérablement nos émissions dans les années à venir.

Quelques appuis nécessaires dans la transition verte de l’aviation civile.

Enfin, Goh Choon Phong déclare, cependant, nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs seuls. Nous continuerons de collaborer avec les gouvernements, l’industrie du transport aérien et des partenaires tels que les constructeurs, les fournisseurs de technologie et les fournisseurs de carburant, à la fois à Singapour et dans le monde. Nous devons travailler ensemble pour repousser les limites et trouver des solutions innovantes qui nous aident à atteindre nos objectifs tout au long de ce voyage.

Toute une nouvelle filière à bâtir pour lutter contre les émissions de CO2.

Au final, les biocarburants et les carburants synthétiques, ou e-fuels, apparaissent comme la voie royale pour atteindre les objectifs de zéro émission nette de carbone. Donc, l’émergeance de cette toute nouvelle filière est nécessaire pour augmenter les volumes et faire baisser les prix. Par conséquent, l’UE veut y inciter avec une taxation progressive du kérosène pour les vols intérieurs à l’UE. Également, les Etats-Unis proposent un crédit d’impôt.