Stratégies de vente directe aux fans

LABEL RAP INDÉPENDANT

STRATÉGIES DE VENTE

DIRECTE AUX FANS

SANS LES MAJORS

AVEC LES OUTILS

DIGITAUX

Cependant, on assiste à une révolution silencieuse mais puissante. Notamment, celle de l’indépendance créative et financière du rap. En réalité, les avances de labels assorties de contrats à rallonge s’estompent. Désormais, certains artistes vendent eux-mêmes leurs albums, vinyles et merchandising. Voire parfois, des accès à du contenu exclusif directement à leur communauté. Par conséquent, vous avez plus de contrôle, plus de marges et surtout une relation directe avec vos fans. En particulier, le rap est un terrain fertile pour ce genre d’initiatives. Parce qu’historiquement, c’est un genre entrepreneurial, proche de la rue, de l’artisanat et du D.I.Y. De Booba à Vald, de SCH à Freeze Corleone, de nombreux rappeurs comprennent et entreprennent ce schéma. Par conséquent, comment et pourquoi les labels rap indépendants vendent en direct ?

Pourquoi votre label rap indépendant mise- t- il sur la vente directe ?

D’évidence, l’indépendance dans le rap n’est pas un plan B, mais une stratégie à part entière. Par contre, faut-il encore signer en maison de disques quand on a une fanbase solide, un compte Shopify bien configuré et une stratégie marketing affûtée ? Pour de plus en plus d’artistes et de labels rap indépendants, la réponse est non. En effet, une nouvelle génération d’entrepreneurs de la musique challenge le modèle classique. À savoir, vous signez chez une major, distribué en physique et dépendant des plateformes.

Pourquoi les artistes choisissent- ils l’indépendance ?

Depuis longtemps, vous considérez la signature avec une major comme un Graal. Aujourd’hui, pour beaucoup, signer est une option parmi d’autres. Dans le rap, une nouvelle génération d’artistes et de producteurs préfère monter son propre label, gérer sa carrière comme une startup et vendre directement à sa fanbase. Du moins, ce virage vers l’indépendance n’est pas juste une posture “rebelle”. En vérité, cette démarche stratégique, s’aligne avec les valeurs entrepreneuriales du rap. De plus, les outils digitaux la rendent possible et tangible.

Votre label rap indépendant rejette le modèle des majors.

Toujours, les majors (Universal, Sony, Warner) offrent encore de la visibilité et des moyens aux artistes. Mais, leur modèle implique souvent :

• des avances à rembourser,
• un contrôle partiel sur la direction artistique,
• et une répartition inégale des revenus (parfois 80/20 en faveur du label).

C’est pourquoi, davantage d’artistes préfèrent l’indépendance pour ne pas “se faire plumer” sur leurs propres créations.

Le besoin de contrôle artistique et économique.

Toutefois, créer un label indépendant, c’est garder la main sur les :

• décisions créatives (visuels, sons, collaborations),
• produits dérivés (merch, éditions limitées),
• la stratégie marketing et les datas clients.

Aussi, vous touchez une bien plus grande part du chiffre d’affaires généré. Car, même avec des volumes moindres, un label indépendant bien structuré peut être plus rentable qu’un contrat chez une major.

L’influence des modèles à succès de labels rap indépendants.

En effet, des figures comme Booba avec 92i, Vald avec Échelon, ou encore des collectifs comme L’Entourage montrent l’étendue des possibles. Ainsi vous :

• gérez votre propre structure,
• vendez des milliers d’albums sans réseau traditionnel,
• et bâtissez une véritable marque autour de votre univers artistique.

En outre, le succès d’indépendants aux États-Unis (comme Chance the Rapper ou Russ) inspire beaucoup d’artistes français à reprendre le contrôle.

Les canaux de vente directe utilisés par les artistes.

Cependant, l’un des grands avantages de l’indépendance, c’est de pouvoir vendre directement à votre communauté, sans passer par des intermédiaires. De nos jours, les labels rap indépendants disposent de toute une panoplie de canaux digitaux pour monétiser leur art, de façon agile et rentable. Donc, vous ne dépendez plus exclusivement d’un distributeur ou d’une maison de disques. Grâce aux outils digitaux, vous créez votre propre tunnel de vente et vous vous adressez directement à votre audience. Somme toute, une solution plus rapide, plus rentable et plus libre.

Votre label rap indépendant et le e-commerce : Shopify, BigCartel, WooCommerce.

Par conséquent, le site e-commerce devient le QG digital de nombreux labels. Grâce à des solutions accessibles comme Shopify, BigCartel ou WooCommerce, il est facile de :

• vendre du merch (tee-shirts, hoodies, casquettes…),
• proposer des vinyles, CD ou éditions limitées d’albums,
• gérer les paiements, stocks, précommandes et envois.

Par exemple, Vald, avec son label Échelon Music, propose ses projets en précommande sur sa boutique avant même leur sortie en streaming. Ainsi , il génère des ventes physiques et digitales directes dès le lancement du produit.

La vente directe de musique : Bandcamp, SoundCloud, et Gumroad.

En revanche, les plateformes comme Bandcamp permettent aux artistes de vendre leurs morceaux ou albums à prix libre. Voire, vous proposez du contenu exclusif à vos fans. De fait, ce modèle :

• donne une marge bien plus importante à l’artiste,
• permet de toucher un public engagé qui soutient l’indépendance,
• facilite la collecte d’emails et de données clients.

De même, vous utilisez SoundCloud Pro et Gumroad pour distribuer musique, packs d’instrus ou samples.

Le merchandising de votre label rap indépendant : un pilier de la monétisation.

Surtout, dans le rap, le merch est bien plus qu’un simple produit dérivé. Actuellement, c’est un élément central du branding d’un artiste ou d’un label. D’ailleurs, certains labels font de leurs collections de vêtements de véritables événements, à la manière des drops streetwear :

• quantités limitées,
• visuels exclusifs,
• campagnes teasées sur les réseaux sociaux.

En l’occurrence, Booba, avec sa marque 92i, transforme son merch en business à part entière.

Vous créez de la rareté avec les précommandes et éditions limitées.

De plus, un certain nombre de labels utilisent la précommande comme stratégie de financement direct. Dans la mesure où, les fans n’écoutent pas avant d’acheter. En réalité, ils achètent par fidélité ou exclusivité. De cette manière, vous réalisez des ventes garanties et anticipez les stocks. Car, la dynamique de “FOMO” ou la peur de rater booste votre engagement.

Le rôle des réseaux sociaux dans la vente directe des labels rap indépendants.

Manifestement, dans le rap comme ailleurs, la vente commence bien avant le clic “acheter”. À juste titre, les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la stratégie des labels indépendants. Ainsi, vous créez une communauté engagée, entretenez un lien direct avec les fans, teasez les sorties et vendez sans intermédiaire.

Les réseaux sociaux et la transformation de votre audience en clients.

Donc, les réseaux sociaux ne servent plus uniquement à “faire le buzz” . Actuellement, vous les intégrez à votre processus de vente, du premier contact jusqu’à la conversion. Car, ils transforment votre fanbase en communauté active, puis en clientèle fidèle si vous atteignez vos objectifs.

Votre label rap indépendant crée une communauté fidèle : Instagram, TikTok, Twitter/X.

En général, les artistes et labels indépendants ne cherchent pas uniquement à “faire du buzz”. La plupart du temps, vous construisez des communautés autour d’un univers, d’une vision et d’une esthétique. Néanmoins, chaque plateforme a son rôle :

• Instagram : pour le storytelling visuel (studio, clips, lookbooks merch).
• TikTok : pour générer du reach viral via des extraits musicaux, freestyles, coulisses.
• Twitter/X : pour entretenir un lien direct avec la fanbase, réagir à l’actu, troller, teaser.

Souvent, votre label indépendant bien structuré cale ses objectifs commerciaux sur un calendrier de contenu. Comme par exemple, une story montrant l’arrivée du stock, un live avant une sortie, un reel présentant les coulisses d’un shooting.

Vous vendez directement sur les plateformes sociales.

Également, les réseaux sociaux deviennent des boutiques à part entière. Ainsi, Instagram Shopping permet de taguer des produits dans les posts, reels ou stories. Pendant ce temps, TikTok Shop (encore en déploiement en France) ouvre la voie à une vente intégrée. Sinon, Facebook Shop reste efficace pour toucher un public plus large ou plus âgé. De la sorte, votre label publie une photo d’un t-shirt exclusif et permet l’achat en un clic sans quitter Instagram.

Votre label rap indépendant crée l’envie et l’urgence.

En fin de compte, les réseaux sociaux sont l’endroit idéal pour mettre en place des mécaniques marketing puissantes :

• Teasers visuels pour créer l’attente.
• Countdowns en stories avant un drop.
• Unboxing partagés par les fans eux-mêmes.
• Lives exclusifs avec liens de précommande en description.

D’ailleurs, les réseaux sont les lieux du déploiement du bouche-à-oreille. Alors, les fans partagent, taguent, commentent jusqu’à devenir les meilleurs ambassadeurs de votre marque.

Emailing et CRM : votre arme secrète.

À l’heure où les algorithmes décident de qui voit quoi, l’emailing reste l’un des seuls canaux à 100% sous le contrôle des artistes et labels. Pour votre label rap indépendant, c’est un levier de vente direct, stable et surtout ultra rentable. Tout compte fait, l’emailing, est le canal parfait pour vendre sans algorithme, fidéliser votre fanbase, et automatiser votre business. Dès lors, vous le couplez à un bon CRM, pour obtenir votre machine de guerre de label indépendant.

Votre label rap indépendant collecte intelligemment les emails.

D’abord, vous créez une base d’emails qualifiée. Toutefois, votre label utilise plusieurs techniques :

• Formulaires d’inscription via votre site ou votre boutique,
• Offres de téléchargement gratuit contre une adresse email,
• Précommandes ou ventes en ligne avec opt-in intégré,
• Concours ou accès à du contenu exclusif (freestyles, vidéos backstage).

Ainsi, lors d’un drop, votre label propose un t-shirt exclusif uniquement accessible via un lien reçu par mail. Résultat : collecte massive d’emails + sentiment d’exclusivité.

Vous segmentez pour mieux personnaliser.

Ensuite, une base d’emails, c’est bien. Mais, une base segmentée, c’est beaucoup mieux. Pour ce faire, les outils CRM comme Mailchimp, ConvertKit, Brevo (ex-Sendinblue) ou Klaviyo vous permettent de :

• distinguer les acheteurs d’albums, de merch, de billets de concert,
• suivre les interactions (clics, ouvertures, paniers abandonnés),
• adapter les campagnes : contenu, timing, ton.

En l’occurrence, un fan achète un hoodie puis reçoit une promo sur la collection hiver. Alors qu’un nouveau fan obtient une séquence de bienvenue avec du contenu de découverte.

Votre label rap indépendant automatise pour vendre en continu.

Enfin, grâce à l’automation, votre label met en place des tunnels de vente automatisés. À savoir :

• Séquence de 5 mails après inscription (découverte + promo exclusive),
• Relance automatique des paniers abandonnés,
• Mail de remerciement après un achat avec code de réduction,
• Campagne avant la sortie d’un projet (compte à rebours, teaser, lien de précommande).

Par conséquent, même sans publier tous les jours sur les réseaux, les ventes continuent de tourner grâce à une stratégie email bien pensée.

Les plateformes communautaires et privées : Discord, Patreon, Substack.

Si les réseaux sociaux créent du bruit, les plateformes communautaires créent du lien. Aujourd’hui, certains labels rap indépendants vont au-delà d’Instagram et TikTok pour bâtir des espaces privés, plus intimes, plus interactifs et souvent, plus rentables. Dans cette dynamique, des plateformes comme, Discord, Patreon, Substack, permettent à votre label rap indépendant de créer des liens forts, durables et rentables avec votre communauté. Donc, moins de followers passifs, plus de fans actifs. Est-ce alors, le futur de la relation artiste-fan ?

Discord ou le nouveau QG des fans de labels rap indépendants.

En effet, Discord n’est plus réservé aux gamers. De plus en plus d’artistes et de labels y créent des serveurs où les fans peuvent :

• discuter entre eux,
• accéder à des contenus exclusifs (sons inédits, visuels, making-of),
• échanger directement avec les artistes ou les membres du label.

Donc, cette plateforme est un outil parfait pour :

• organiser des lancements en avant-première,
• tester des idées (son, visuel, merch) auprès des fans les plus engagés,
• créer une culture communautaire autour de votre projet.

Certains beatmakers partagent leurs instrumentaux en exclu sur Discord et génèrent des ventes avant même de poster publiquement.

Patreon pour monétiser l’accès à l’intimité.

Du moins, Patreon permet aux labels et artistes de proposer un abonnement mensuel en échange d’un accès à des :

• contenus exclusifs (démos, freestyles, making-of),
• réductions sur le merch,
• événements privés (lives, Q&R, écoutes en avant-première).

Évidemment, ce modèle de revenus récurrents est précieux pour un label indépendant. Car, il permet de sécuriser un cashflow tout en renforçant le lien fan–artiste.

Substack pour la plume ou la vision des artistes de votre label rap indépendant.

Par contre, vous utilisez très peu la plateforme Substack dans le rap. Pourtant, elle peut être un outil original pour la :

• newsletter éditoriale sur les coulisses du label,
• billets d’humeur, journaux de bord, réflexions artistiques,
• lien personnel et profond avec les fans lecteurs.

En définitive, pour travailler votre storytelling, Substack est une pépite sous-exploitée.

Les stratégies des drops et éditions limitées.

Dans l’univers du rap, vendre en quantité limitée, sur un temps court, avec une tension maximale autour du produit, devient un art du marketing. D’ailleurs, vous tenez cette inspiration de la culture streetwear et du modèle “drop culture” . En vérité, des marques comme Supreme popularisent ces techniques, aujourd’hui centrales dans la stratégie de votre label rap indépendant.

Votre label rap indépendant renforce le sentiment d’appartenance de son audience.

Ainsi, les drops et éditions limitées ne sont pas qu’un outil de vente. Du moins, ces événements culturels renforcent votre branding. En outre, vous générez du cash rapide et cimentez le sentiment d’appartenance des fans à votre communauté.

Vous créez de la rareté pour augmenter la valeur des produits.

De fait, quand votre label passe ces annonces, votre audience est réceptive :

• “Nouveaux hoodies, disponibles pendant 72h uniquement”
• ou “Vinyle édition limitée à 500 exemplaires, jamais repressé”.

En vérité, vous ne vendez pas juste un produit, vous vendez bien une opportunité de faire partie d’un moment unique.

Votre label rap indépendant génère de l’émotion.

Surtout, cette technique repose sur deux leviers puissants, la :

• rareté : le produit ne reviendra pas, il devient collector.
• FOMO (Fear Of Missing Out) : la peur de rater quelque chose que les fans auront. Pour un passionné, vous créez du sens.

En retour de cette génération d’émotion, vos fans réagissent, les ventes se concentrent sur quelques heures, avec des pics de trafic et de conversion.

Des drops coordonnés sur des lancements millimétrés.

Ensuite, vous réussissez vos drops, parce que leurs mécaniques sont bien huilées

• Teasing en amont (posts, stories, countdown, trailer).
• Exposition progressif du produit ou visuel.
• Ouverture du shop à une heure précise.
• Communication live pendant le drop.
• Stock épuisé en quelques heures ou jours.

Avec cette technique, l’artiste Freeze Corleone vend son merch en drops ultra-limités, sans restock, générant un fort sentiment d’exclusivité.

Quand le merch de votre label rap indépendant devient aussi important que la musique.

Dans certains cas, le merch devient même une extension de l’album, un :

• t-shirt avec une punchline culte,
• collection capsule liée à une sortie de projet,
• des visuels dessinés par l’artiste lui-même ou en collaboration avec un designer reconnu.

C’est aussi un moyen de raconter votre histoire visuelle et de renforcer l’identité de votre label. Au final, vous transformez vos fans en ambassadeurs.

Cas d’étude : quand les rappeurs deviennent leurs propres labels.

Dans le rap français, plusieurs figures majeures comprennent une chose simple. À savoir, pour contrôler l’argent, il faut contrôler la structure. Donc, en lançant votre propre label, vous transformez votre carrière artistique en projet entrepreneurial à part entière. Notamment, les rappeurs et entrepreneurs Booba et Vald prouvent qu’un label indépendant est une entreprise culturelle, capable de générer du chiffre, de l’impact et de la liberté.

Booba & 92i : du label rap indépendant à l’empire.

Avec 92i, Booba est l’un des premiers à comprendre la puissance de l’indépendance dans le rap français. En concret, son modèle repose sur trois piliers, une :

• marque forte (le nom, les visuels, les slogans).
• merchandising puissant, généralement en édition limitée (casquettes, vêtements, collaborations).
• communication parfaitement maîtrisée, régulièrement provocatrice, mais toujours stratégique.

Vente directe aux consommateurs.

Également, Booba lance OKLM, média et plateforme de vente en ligne, pour étendre son écosystème en un véritable empire vertical intégré. Par conséquent, Booba vend ses produits directement aux consommateurs et garde le contrôle créatif. De même, l’artiste maximise ses marges, tout en restant maître de son image.

Vald & Échelon Music : la précommande comme levier de conversion de label rap indépendant.

Via son label Échelon Music, Vald innove sur la stratégie de précommande directe :

• Albums vendus avant leur mise en streaming,
• Éditions physiques exclusives,
• Bundles avec vinyles, tee-shirts, affiches etc.

De cette manière, il écoule plus de 50.000 exemplaires de son album V en autoproduction. D’ailleurs, le site e-commerce devient ici le premier point de contact commercial, bien avant Spotify ou Apple Music. Néanmoins, l’artiste combine humour, auto-dérision, et stratégie marketing pour vendre en direct, tout en parlant à sa cible “fan hardcore”.

Les outils digitaux incontournables pour un label rap indépendant.

Actuellement, un label indépendant est une mini-startup créative. Dans ce contexte, vous gérez les sorties, les ventes, le contenu, les emails, la communauté, etc. Néanmoins, sans équipe pléthorique, vous misez sur des outils digitaux agiles, souvent no-code et peu coûteux.

Vente en e-commerce des labels rap indépendants : Shopify, BigCartel, Gumroad.

• Shopify : le plus complet pour créer une vraie boutique en ligne (merch, vinyles, packs).
• BigCartel : plus simple, idéal pour les artistes solo ou les petits labels.
• Gumroad : parfait pour vendre des produits digitaux (sons, instru, ebooks, accès privés).

De plus, tous ces outils intègrent facilement des systèmes de paiement, de gestion de stock et de données clients. Également, les plateformes communautaires Discord, Patreon, Substack, sont idéales pour :

• Créer une base fan ultra-engagée,
• Générer des revenus récurrents (Patreon),
• Partager du contenu exclusif.

Emailing & CRM : Brevo, ConvertKit, Klaviyo.

• Brevo (ex-Sendinblue) : facile à prendre en main, bon rapport qualité-prix.
• ConvertKit : très utilisé pour les tunnels de vente automatisés.
• Klaviyo : puissant si le label vend surtout via e-commerce.

Fonctionnalités clés :

• Newsletters,
• Segmentation des fans,
• Relances panier abandonné,
• Séquences automatisées pour les drops ou sorties d’albums.

Outils no-code & automatisation pour label rap indépendant : Zapier, Notion, Airtable.

Voici quelques outils de productivité qui vous font gagner du temps et de la clarté. En l’occurrence, Zapier vous permet de connecter tous les autres outils entre eux. Par exemple, quand un fan achète un produit, il s’ajoute à une liste email spécifique. Également, quand vous publiez un post Instagram, il s’archive automatiquement dans un tableau Notion.

Airtable : une base de données visuelle et collaborative.

Habituellement, vous exploitez Airtable pour le,

• Suivi des contacts pros (médias, influenceurs, plateformes),
• Gestion des stocks merch,
• Organisation de tournées ou showcases.

En définitive, ces outils vous permettent de fonctionner de manière fluide, même avec une petite équipe ou en solo. De ce fait, c’est la colonne vertébrale de votre projet.

Notion ou le hub de gestion d’un label rap indépendant.

Toutefois, Notion est idéal pour :

• Planifier les contenus réseaux sociaux,
• Suivre les campagnes de promo,
• Créer un calendrier de sorties et de drops,
• Collaborer avec une équipe ou des freelances (DA, beatmaker, attaché presse).

Votre label comme une vraie entreprise digitale.

Aujourd’hui, votre label indépendant n’a pas besoin d’un gros budget tech. Évidemment, grâce à des outils no-code et des automatisations simples, vous gérez la production. De même, vous maîtrisez la vente, la promo et la relation client comme une vraie entreprise digitale.

Limites, défis et évolutions à venir pour votre label rap indépendant.

À priori, le modèle indépendant dans le rap fait rêver : liberté, contrôle, marges plus élevées, contact direct avec les fans… Mais comme toute stratégie, il comporte aussi des limites, des défis opérationnels et des zones d’ombre encore à explorer. En somme, le modèle indépendant est solide, mais il n’est pas magique. Donc, pour durer, vous combinez vision entrepreneuriale et maîtrise des outils… Seulement, vous développez en continu votre capacité à vous adapter aux mutations à venir de l’IA à la blockchain.

Limites concrètes du modèle indépendant.

Même avec les bons outils digitaux, votre label indépendant fait face à plusieurs obstacles :

• La logistique : gérer des stocks, les retours, les envois, la relation client… c’est chronophage.
• La scalabilité : plus la fanbase grandit, plus il faut structurer (équipes, process, SAV).
• L’exposition médiatique : sans maison de disques, l’accès aux gros médias ou festivals peut être plus difficile (à moins d’avoir déjà une forte traction).
• L’épuisement créatif : être à la fois artiste, marketeur, logisticien… c’est lourd à long terme.

Alors, beaucoup d’indépendants passent le “cap” de l’hybridation : conserver leur label mais déléguer une partie à des partenaires (distributeurs, plateformes, agents).

L’IA générative : entre opportunité créative et menace pour votre label rap indépendant.

Déjà, l’intelligence artificielle permet de :

• générer des visuels (DA de pochette),
• composer des boucles ou des instrus,
• créer des assistants pour la promo, l’emailing, voire l’écriture de textes.

Surtout, pour votre label indépendant, c’est un levier d’efficacité énorme, avec peu de moyens. Mais vous faites attention, car elle soulève aussi des questions éthiques, artistiques et légales. Par conséquent, que vaut un morceau coécrit par une IA ? Et qui détient les droits ?

Le nouvel eldorado Web3 & NFT.

En effet, le Web3 promet de révolutionner la musique indépendante :

• Vente de NFT musicaux (pistes exclusives, accès à vie à des concerts virtuels),
• Partage des revenus via des contrats intelligents (smart contracts),
• Création de fan tokens ou communautés décentralisées autour d’un artiste.

Est-ce que le Web3 et les NFT sont une bulle spéculative pour votre label rap indépendant ?

Mais la hype autour du Web3 et des NFT retombe un peu, notamment à cause du :

• manque de pédagogie autour de ces technologies,
• arnaques et instabilités du marché crypto,
• et de la méfiance d’un public pas toujours à l’aise avec les wallets ou la blockchain.

Pourtant, certains artistes continuent d’explorer ces voies. Par exemple, Booba évoque plusieurs projets Web3 autour de la marque 92i.

Vers un modèle d’organisation hybride et agile.

De nos jours, l’indépendance ne signifie plus “faire tout tout seul”. Au fond, les labels rap les plus agiles sont ceux qui :

• gardent le contrôle stratégique,
• automatisent ou délèguent ce qui peut l’être,
• expérimentent avec les nouvelles technologies sans perdre leur identité.

Une nouvelle ère pour les entrepreneurs et les labels rap indépendants.

Cependant, le paysage du rap indépendant change profondément. En ce sens, l’indépendance n’est plus un simple “plan B” pour les artistes refusés par les majors, mais une stratégie consciente, ambitieuse et rentable. Car, les labels indépendants sont des startups culturelles à part entière, qui maîtrisent à la fois la :

• création artistique,
• distribution digitale,
• branding,
• et surtout la relation directe avec leur public.

À travers des outils accessibles, des stratégies de vente bien rodées et une compréhension fine des codes du digital, vous redéfinissez ce que signifie être un label en 2025.

Quels sont les nouveaux codes de l’indépendance ?

Mais le modèle indépendant n’est pas sans défis, puisqu’il demande structure, discipline, créativité et agilité. Faut-il savoir tout faire ? Ou, juste savoir déléguer au bon moment. C’est pourquoi, vous restez curieux à l’IA, au Web3, aux nouveaux formats sociaux, à l’automatisation no-code… Dans la mesure où, tous ces outils deviennent les armes de demain pour ceux qui veulent rester indépendants, mais pas isolés.

Monturfu : pour les esprits créatifs et les labels rap indépendants connectés.

Chez Monturfu, on explore ce croisement entre culture urbaine, marketing digital et entrepreneuriat. Si vous voulez :

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