GAZ À EFFET DE SERRE

COP26 LE

CLIMAT ET

L’ENERGIE

VERTE

Toutefois, le réchauffement actuel du climat est trop rapide. Donc, il ne peut être uniquement d’origine naturelle. Car, la production et l’exploitation de l’énergie sont au cœur des enjeux climatiques. Cependant, en excluant l’influence de l’activité humaine sur le climat, restent deux forces capables de modifier sa température d’équilibre. D’une part, vous avez l’activité solaire. D’autre part, vous distinguez le volcanisme. Néanmoins, l’influence du soleil, des éruptions volcaniques et des changements de l’orbite terrestre sur la hausse des températures est comme nulle. Par conséquent, l’activité humaine est forcément au centre de ces perturbations. Dès lors, comment se déploie la COP26 pour atténuer voire inverser les impacts des gaz à effet de serre ?

Gaz à effet de serre dans le cadre du Cop-26.

En effet, la souveraine britannique, Elizabeth II, demande aux gouvernements du monde de se rassembler autour d’une cause commune. Aussi, elle espère que la COP26 soit l’une de ces rares occasions où chacun aura la possibilité de s’élever au-dessus de la politique du moment et de faire preuve d’un véritable sens politique.

Entre urgence climatique et leadership économique.

En réalité, 60% de la production électrique de la Chine dépend du charbon. Et, pour la première fois la Chine se fixe un objectif climatique significatif. Car, le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ainsi, en septembre 2021, la Chine s’engage devant l’Assemblée générale de l’ONU, à cesser de construire des centrales à charbon à l’étranger. Cependant, la Chine est en passe d’augmenter de 6% sa propre production de charbon.

La prise de position historique de la Chine sur le Gaz à effet de serre.

Ainsi, Pékin s’engage à atteindre son pic d’émissions de gaz à effet de serre avant 2030 et la neutralité carbone avant 2060. Et, Xi Jinping rajoute que L’Humanité ne peut plus ignorer les avertissements répétés de la nature. Evidemment, pour lui, l’Accord de Paris de 2015 est le minimum nécessaire pour protéger la terre.

La Lettre ouverte de Greta Thunberg.

SIGNEZ CET IMMENSE APPEL POUR L’ACTION CLIMATIQUE

En tant que citoyens de toute la planète, nous vous appelons à répondre à l’urgence climatique. Pas l’année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant. Lettre ouverte de Greta Thunberg, militante suédoise qui accuse les dirigeants des pays riches de trahison.

Le rôle majeur des océans les Gaz à effet de serre.

Tout naturellement, les océans recouvrent 70,3% de la surface terrestre. Donc, depuis 250 ans, ils absorbent 93% des gaz à effet de serre. Par conséquent, les terres émergées, l’atmosphère et les glaces en absorbent 7%. Et pourtant, ce sont ces 7% qui sont responsables de presque toute l’intégralité du réchauffement climatique. En définitive, +1°C en 2017 par rapport aux températures moyennes de l’ère préindustrielle.

Les conséquences de l’activité volcanique.

Toutefois, les grosses éruptions volcaniques ont un impact important mais court sur les températures du globe. Car, les aérosols des éruptions volcaniques réfléchissent dans l’atmosphère la lumière du Soleil. Ainsi donc, chutent les températures moyennes après toutes éruptions volcaniques majeures. Cependant ces variations climatiques sont passagers et épisodiquement liées aux énormes éruptions. Donc, en moyenne, sous l’impact des cinq grandes éruptions du XXe siècle, le climat se refroidit de 0,25°C. Par exemple, vous pouvez revoir sur les médias sociaux, les éruptions du mont Pinatubo aux Philippines en 1991.

La notion de température d’équilibre sous l’effet des gaz à effet de serre.

Par contre, le climat de la terre trouve toujours un équilibre entre l’énergie entrante, celle du soleil et l’énergie sortante, celle qui se renvoie dans l’espace. C’est la température d’équilibre. En l’occurrence, quand un objet reçoit plus d’énergie qu’il n’en perd, sa température augmente. Donc, l’objet perd encore plus d’énergie. Néanmoins, lorsque l’énergie que reçoit cet objet corrige ses pertes d’énergie, l’équilibre est de nouveau atteint.

Bilan furtif de la COP21.

Depuis l’adoption de l’Accord de Paris le 12 décembre 2015, 192 pays ratifient la COP21 pour s’aligner sur ses objectifs. En revanche, selon le GIEC, la terre ne peut pas rester en dessous des 2°C. Et si possible 1,5°C de réchauffement global par rapport à l’ère préindustrielle. Or, le réchauffement s’accentue. Donc, les peuples du monde s’éloignent de leurs objectifs francs et clairs de la COP21.

Gaz à effet de serre et UICN.

De plus, selon le Manifeste de Marseille, l’extinction menace directement 1 million d’espèces animales et végétales. Congrès mondial de la nature de l’UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, Marseille, du 03 au 11 septembre 2021.

Quelques mots sur le GIEC.

D’une part, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, le GIEC ou Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC est un instrument de L’ONU. D’autre part, il existe depuis 1988 et regroupe plus de 250 scientifiques d’une soixantaine de pays. Par ailleurs, la première conférence mondiale sur le climat remonte à 1979, à Genève en Suisse.

Gaz à effet de serre et fonds marins.

D’après une étude de Peter Glecker et son équipe dans Nature en janvier 2016, les océans absorbent autant de surplus d’énergie entre 1997 et 2015 que depuis 1860. Et, selon le docteur Matt Palmer, océanographe au centre Hadley du service météorologique britannique Met Office, Ces travaux montrent que les signaux du changement du climat s’intensifient avec le temps, et que davantage de ces signaux se trouvent dans les profondeurs de l’océan.

Depuis 1750, l’homme perturbe l’équilibre énergétique de la terre.

En effet, l’industrialisation avec sa machine à vapeur au XVIIIe siècle marque le développement des émissions de gaz à effet de serre. Dans la mesure où, les différents éléments de ces gaz sont capables d’absorber les rayons infrarouges. Ainsi, ils retiennent la chaleur dans le système terrestre.

La déclaration du chef de gouvernement britannique sur les gaz à effet de serre à la COP26.

Cependant, Boris Johnson, est le premier chef de gouvernement à prendre la parole à la COP26. Se saisissant de l’épineux dossier des gaz à effet de serre il déclare, Oui ce sera difficile. Oui, nous pouvons le faire, alors mettons- nous au travail. Tout échec de la COP26 va provoquer dans le monde, une colère et une impatience incontrôlables… Toutes les promesses ne seraient que du bla-bla-bla…si nous échouons. Poursuit-il en paraphrasant Greta Thunberg, l’égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat.

L’activité humaine comme cause du réchauffement climatique.

D’autant plus que, les modèles robustes et les observations satellites montrent que les facteurs naturels ont une influence quasi nulle sur le réchauffement, sur toute la période 19802011. Et, aux scientifiques de conclure que la nature compense près de 30% des effets réchauffant des activités des hommes.

La déclaration du Président du Conseil Européen sur les gaz à effet de serre.

Par conséquent, pour le Président du Conseil Européen, Charles Michel, C’est nous, l’espèce humaine, qui avons déclenché une guerre contre la nature. C’est à nous qu’il appartient de stopper cette menace, d’inverser la courbe. Cela suppose de changer radicalement de paradigme. Et, il poursuit, En Europe comme ailleurs, les jeunes ont réveillé notre conscience. Ils ont raison d’être mobilisés. L’Union européenne entend et souhaite être pleinement mobilisée.

Le rôle des aérosols émis par l’homme.

Par ailleurs, les aérosols sont des particules solides en suspension dans l’air. Ainsi, ils font baisser la température lorsqu’ils sont clairs et reflètent toute la lumière. C’est le cas des nitrates ou des sulfates. Par contre, quand ils sont sombres et absorbent la lumière, le climat se réchauffe. C’est le cas, avec le carbone noir par exemple. Plus concrètement, les aérosols avec leur effet refroidissant compense la moitié de la hausse des températures due aux gaz à effet de serre.

L’impact de l’activité humaine sur les gaz à effet de serre.

Surtout, les activités humaines émettent lourdement des gaz à effet de serre. Or, ces gaz absorbent les rayons infrarouges que la surface terrestre renvoie. Dès lors, ils piègent la chaleur reçue du Soleil. Toutefois, les gaz à effet de serre sont le principal facteur du réchauffement rapide de la planète.

La déclaration de Jeff Bezos.

Néanmoins, c’est en tant qu’acteur de l’économie verte que Jeff Bezos, ex-PDG d’Amazon, en compagnie de Léonardo DiCaprio déclare, La nature fournit toute la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons et l’oxygène que nous respirons… le climat …est… une raison puissante d’investir dans la nature. Pour conclure, il fait une promesse de don d’un milliard de dollars provenant du Bezos Earth Fund pour la protection de l’environnement.

La déclaration du Secrétaire Générale de l’ONU sur les gaz à effet de serre.

Il est temps de dire Assez… Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond… choisissez de sauvegarder notre avenir et de sauver l’humanité poussée au bord du gouffre par notre addiction aux énergies fossiles. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.

Qu’est-ce-que la COP26 ou la Conference of parties ?

Sinon, c’est la 26e Conférence des Parties. En effet, depuis 1995, la COP réunit les États signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC. En concret, les États se réunissent chaque année sous l’égide de l’ONU. Et, expressément autour du sujet des dérèglements climatiques. En août 2021 dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, le GIEC publie un rapport et sonne l’alarme.

Les gaz à effet de serre et la protection de l’Amazonie.

De son côté, le chef de l’État brésilien affirme son engagement pour la préservation de l’Amazonie. Autrement, il révèle l’effort de 30 à 40 milliards de dollars du Brésil pour protéger la plus vaste forêt au monde depuis quinze ans. Et ce, au nom du toute de l’humanité.

Les principaux enjeux de la COP26.

En substance, quatre enjeux cristallisent l’attention des acteurs. D’abord, rehausser l’ambition climatique. Car, il n’y a pas encore l’engagement de tous les états dans l’Accord de Paris. D’ailleurs, la COP attend des différents pays la présentation de leurs stratégies de lutte contre le réchauffement à l’horizon 2050.

La COP26 finalise les règles d’application de l’Accord de Paris dans sa lutte contre les gaz à effet de serre.

Ensuite, l’article 6 de l’Accord de Paris prévoit des mécanismes autorisant les pays à échanger des réductions d’émissions afin d’atteindre leur CDN, Contributions Déterminées au niveau National. En définitive, une décision de la communauté internationale doit être prise pour que ces mécanismes deviennent opérationnels.

La COP26 mobilise le financement du climat.

Cependant, les pays en développement n’ont toujours pas les 100 milliards de dollars annuel pour le financement climat de 20202025.

La COP26 renforce l’agenda de l’action contre les gaz à effet de serre.

Or, l’Accord de Paris encourage la multiplication d’accords multilatéraux, l’implication réelle de la société civile et du secteur privé dans le processus. Donc, les différents État incitent les actions et impulsent les initiatives à l’instar de l’Alliance Solaire Internationale, ISA, International Solar Alliance.

L’Alliance Solaire Internationale, l’ISA.

Effectivement, l’Alliance Solaire Internationale est une initiative commune à l’Inde et à la France. C’est alors, une plateforme de coopération entre les pays qui se situent entre les tropiques du Cancer et du Capricorne et les pays développés disposant de technologies solaires avancées. Ainsi, l’Inde et la France projettent notamment lever 1000 milliards de dollars d’investissements dans le solaire photovoltaïque d’ici à 2030. Aujourd’hui, l’ISA décompte 121 pays signataires.

Les annonces de Narenda Modi, Premier Ministre indien contre les gaz à effet de serre.

En l’occurrence, l’Inde est le quatrième émetteur au monde de gaz à effet de serre, derrière l’Union européenne. D’ici à 2030, l’Inde augmentera ses capacités énergétiques non fossiles de 50 GigaWatts à 500 GW. Par conséquent, 50% de ses besoins en énergie sont de sources renouvelables. En même temps, l’Inde réduit l’intensité carbone de son économie de 45%. Et, d’ici à 2070, l’Inde atteindra l’objectif de zéro émissions net de carbone annonce Narenda Modi, Premier Ministre indien.

La France se positionne au COP26.

Il faut tous avoir des stratégies nationales qui correspondent à la définition des 1,5 degrés. La France et plus largement l’Union européenne, le Royaume-Uni, sont au rendez-vous de cet engagement… A côté de cela, la clé pour les quinze prochains jours est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à l’objectif de 1,5 degrés, rehaussent leurs ambitions dans les quinze jours qui viennent… Emmanuel Macron, Président de la République Française.

La France dénonce la cohérence des politiques de lutte contre les gaz à effet de serre.

Nos jeunesses veulent nous voir prendre des engagements, veulent voir nos actions et qu’elles soient mesurables… C’est à portée de main si nous nous mobilisons … Tout cela n’avancera que si nous sommes cohérents, si nous arrivons à lier cet agenda avec celui de la biodiversité et celui du commerce… Nos accords commerciaux doivent refléter nos engagements climatiques. Emmanuel Macron, Président de la République Française.

Le Président Emmanuel Macron mobilise les pays riches sur l’aide climatique.

Toutes les économies développées doivent contribuer à leur juste part, nous devons trouver tous les moyens pour que les pays les plus riches accélèrent cette aide. Ce sont les pays les plus pauvres qui vivent les premières conséquences de la crise climatique. Emmanuel Macron, Président de la République Française.

Gaz à effet de serre et première famine climatique au Madagascar.

Au final, un responsable du Programme Alimentaire Mondial, PAM, rattaché à l’ONU, signale la première famine climatique. Sans doute, ce n’est certainement pas la dernière du genre. Et, cette famine affecte 30.000 personnes dans la moitié sud du Madagascar. Effectivement, une sécheresse inédite frappe cette région depuis 40 ans.