IA, EMPLOI ROBOT

TRANSFORMATION

DISRUPTIVE

Ainsi, la France se classe au 18ième rang mondial de la densité robotique avec seulement 132 robots, contre 309 en Allemagne et 631 en Corée du Sud pour 10.000 ouvriers en 2017. Or, non seulement, les robots sont sources de gains de productivité mais aussi de réduction de la pénibilité de certaines tâches. D’ailleurs, le rapport de l’OCDE L’avenir du travail insiste sur le fait que la formation sera un enjeu décisif pour que la transition numérique se fasse sans déchaîner les foules. Donc, la transformation des outils de la production, des biens et services a court en ce moment. De même, elle aura lieu de le futur. Par conséquent, quelle est la place de vos collaborateurs et clients dans l’emploi quand l’IA anime vos robots de production ?

L’unanimité des expertises sur l’IA, l’emploi et les robots.

D’après des chercheurs en Intelligence Artificielle et en économie sur l’évolution des emplois de vos utilisateurs, le scénario du remplacement de l’homme par la machine est pertinent. Ainsi, vous parlez bien de près d’un emploi sur deux dans les 10 ou 20 prochaines années. D’ailleurs, les technologies autour des robots, des chatbots sont en pleine effervescence.

La robotique en chiffres.

Par conséquent, selon l’IDATE DigiWorld, le marché de la robotique croît significativement et peut atteindre 90 milliards d’ en 2030. Actuellement, ce marché représente 22 milliards d’, avec une croissance de plus de 10% par an.

IA, disparition d’emplois et robots d’ici à vingt ans.

Toutefois, l’OCDE, c’est Organisation de Coopération et de Développement Économiques. En effet, la robotisation nourrit déjà une grande anxiété au sein des classes moyennes des pays industrialisés. Et, au-delà des aspects quantitatifs, l’arrivée des robots intelligents transforme en profondeur les relations entre l’homme et la machine. Du moins, la réalité porte les germes d’une révolution du travail.

Le premier robot de l’histoire.

En 1961, dans une usine de General Motors du New Jersey, le premier robot industriel manipule des pièces de fonderie à haute température. Néanmoins, les premières lignes de production robotisées n’apparaissent qu’au début des années 1970, pour des activités de soudure ou de peinture.

IA, tâches à hauts risques, emploi et robots.

Dès lors, les robots interviennent dans des milieux à risque, où l’action humaine est difficile voire impossible. Par exemple, dans certaines zones des centrales nucléaires. Ou pour la réalisation de tâches difficiles à réaliser par l’homme, la manipulation d’objets lourds, l’assemblage d’objets très petits etc.

L’inéluctable avènement des robots intelligents.

D’ors et déjà, les spécialistes envisagent en anticipation, la mise en place d’un revenu universel de base pour limiter la casse et maintenir une cohésion sociale. Ainsi l’objectif de ce dispositif est de favoriser la transition numérique et d’accompagner les reconversions.

IA, emploi et taxe du travail des robots.

Comme le propose Thomas Piketty, on peut taxer le capital en général plutôt que de taxer le travail… Surtout taxer, spécifiquement les robots au détriment des autres technologies pousserait notre industrie à essayer de s’en passer, reprend Gregory Verdugo.

Les chiffres de la casse sociale.

Cependant, selon McKinsey Global Institute en février 2021, l’automatisation va faire perdre à 45 millions d’Américains leur emploi d’ici 2030. À juste titre, historiquement, les entreprises remplacent les employés qu’elles licencient durant les périodes de récession par des machines et robots. D’ailleurs en 2020, les économistes Daron Acemoglu et Pascual Restrepo relèvent que chaque nouveau robot que vous installez aux États-Unis coûte l’emploi de 3,3 travailleurs.

Vous favorisez et vous aidez l’emploi grâce aux robots et à l’IA.

En tout cas, il vaut mieux aider les gens à se réallouer dans un autre secteur plutôt que d’empêcher la mise en place des technologies, sources de richesses, insiste Gregory Verdugo.

La croissance du marché des robots industriels.

En effet, l’Asie est le plus gros consommateur de robots industriels. Avec 260.000 unités sur le total des 384.000 nouvelles unités installées en 2018. Dès lors, le marché des robots industriels s’estime à 16,5 milliards d’euros par an. Et, il y a 2,4 millions d’unités dans le monde et ce chiffre ne cesse de croître.

IA, emploi et fabricants de robots.

Actuellement, les quatre fabricants majeurs de robots industriels du top 5 mondial viennent du Japon. D’ailleurs, le Japon fournit plus de 50% de robots industriels au niveau mondial.

Les exceptions qui confirment la règle.

Enfin, les pays qui ont le plus de robots, le Japon, la Corée du Sud, l’Allemagne et la Suède sont aussi ceux qui ont le moins de chômage et le plus d’emplois dans l’industrie. Finalement, l’idée que le progrès technique tue l’emploi date de très longtemps.

Le potentiel de l’IA, l’emploi et les robots.

En revanche, une équipe d’Oxford interroge 352 experts en IA, Intelligence Artificielle. Selon ces spécialistes, le premier best-seller IA et la maîtrise de la technique chirurgicale par l’IA sont autour de l’an 2050. Plus explicitement encore, dans 45 ans, l’IA est plus performant que l’humain dans tous les domaines. Ou encore l’IA automatise tous les métiers dans 120 ans. Néanmoins, il y a quelque chose de vertigineux dans ces chiffres et rapports.

Est-ce que la technologie détruit réellement l’emploi ?

Ainsi, Le passage du cheval à la voiture a mis les cochers au chômage mais a aussi créé toute une industrie automobile. Et nous sommes passés de la société agricole à industrielle, puis au tertiaire, dominé par les métiers de service, en consommant plus de soins médicaux, de loisirs, de culture, etc. Il n’y a pas de modèle économique qui le garantisse, mais jusqu’ici l’innovation technologique n’a jamais tué l’emploi. Gregory Verdugo, professeur des universités en Sciences économiques à l’Université Evry Val- d’EssonneFrance.

L’origine du mot robot et analogies.

Par contre, le mot robot tire ses racines du tchèque robota et signifie travail forcé. D’ailleurs, le travail lui-même, vient du latin tripalium, c’est-à-dire instrument de torture à trois pieux…

IA, emploi et qu’est-ce qu’un robot ?

Toutefois, un robot est une Intelligence Artificielle intégrée dans un objet. En effet, les robots combinent leurs aptitudes dans le monde physique. Ainsi, ils modifient le monde du vivant. Souvent, vous qualifiez les robots comme l’avenir de l’humanité.

Echec dans la définition juridique officielle du robot.

C’est pourquoi, selon Futura Tech, la robotique représente les domaines scientifiques et industriels qui prennent en compte l’utilisation de robots. Cependant, en 2017, l’Union Européenne échoue dans sa tentative de définir juridiquement un robot.

De vrais choix civilisationnels en perspective.

Aujourd’hui, un robot est autonome et intelligent car, ses différents capteurs lui procurent de l’interconnectivité. De fait, il échange des données avec l’extérieur via un système de traitement de l’information. De plus, l’autoapprentissage rentre dans les usages. En définitive, un robot en 2021 a une apparence physique. De même, il adapte son comportement et ses actes à son environnement sans intervention humaine.

IA, emploi, robots et éthique.

Donc, l’autonomie des robots intelligents soulève des questions éthiques et juridiques. Car, qui est responsable des actes du robot en temps réel ? Or, vous ne pouvez pas considérer que l’évolution n’a d’autres alternatives que l’évolution elle-même. Dans la mesure où, la question de la place de l’humain est de plus en plus au coeur des enjeux de l’activité économique.

L’historique de l’Intelligence Artificielle.

Durant l’été 1956, un groupe de scientifiques américains se réunit autour de John McCarthy et Marvin Minsky, lors de la Conférence de Dartmouth, New Hampshire et invente le concept de l’Intelligence Artificielle, IA. Alors, elle désigne l’ensemble des sciences et technologies permettant d’imiter, d’étendre ou d’augmenter l’Intelligence humaine à l’aide de machines. D’ailleurs, prometteuse à ses débuts, la recherche sur l’IA stagne à partir des années 1970 jusqu’à sa renaissance dans le milieu des années 2000.

L’emploi des robots et les victoires de l’IA sur l’homme.

En conséquence, les victoires des machines contre des champions au jeu d’échec ou plus récemment au jeu de go consacrent le succès de l’IA. De fait, elle se déploie dans une multitude de domaines.

La convergence de plusieurs briques technologiques.

D’abord, les robots intelligents reposent essentiellement sur l’Intelligence Artificielle et les progrès de l’algorithme. Notamment, à travers le machine learning, les réseaux de neurones, la mécanique, l’électronique et le stockage de l’énergie.

IA, emploi, robots et maturité du parc du machine learning.

Ensuite, les capacités de calcul des ordinateurs progressent rapidement à travers les nouvelles technologies. Effectivement, les TPU et les processeurs neuromorphiques sont des processeurs dédiés aux calculs nécessaires pour les applications d’Intelligence Artificielle. Néanmoins, début septembre 2019, les chercheurs de Google annonce la réussite d’un calcul avec un ordinateur quantique impossible à réaliser en informatique classique.

L’évolution des coûts énergétiques et informatiques.

Enfin, selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, ADEME, les data center et l’ensemble du secteur numérique consomment déjà respectivement 3% et 10% de l’énergie électrique mondiale. Cependant, le stockage de masses de données est chaque jour moins cher. De plus, d’après le rapport du PIPAME Pôle Interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations Économiques, l’espace de stockage offert pour 1 € double tous le 14 mois.

Le rôle d’Internet et la mise en réseau des informations.

La mise en réseau des informations et l’existence de connections à fortes capacités, sont des technologies essentielles à l’évolution des robots intelligents. Dès lors, l’infrastructure physique se déploie à travers le très haut débit par fibre optique. Car, la mise en réseau s’apprête réellement à la délocalisation du stockage de données ou de la puissance de calcul sur des serveurs distants.

Avec l’emploi de l’IA, efficacité et robots moins gourmands en énergie.

D’ailleurs, le cloud computing et le edge computing sont des solutions disponibles. Ainsi, la mise en réseau des informations et les connections à fortes capacités ne sont plus des limites au déploiement des robots intelligents. Par conséquent, les robots sont de plus en plus compétitifs et de moins en moins gourmands en énergie.

L’irruption des machines intelligentes dans l’ensemble des activités économiques.

De plus, le rapport du PIPAME, de février 2019 énumère trois grandes catégories de tâches cognitives, caractéristiques de l’Intelligence Artificielle. À savoir,

  • la perception par la machine de son environnement, vision par ordinateur, traitement automatique du langage ;
  • la compréhension des situations par la machine ;
  • enfin, la prise de décision par la machine.
L’emploi de l’Intelligence Artificielle des robots réagit devant une situation apprise.

Toutefois, le rapport du PIPAME, de février 2019 pointe que les tâches de compréhension et de décision restent encore aujourd’hui l’apanage des humains. Car, les outils d’IA de vos utilisateurs, ne sont notamment pas encore capable de réagir devant des situations non apprises. Il n’en reste pas moins que l’IA envahisse progressivement les univers de vos consommateurs. Ainsi, vous automatisez de nombreuses tâches, de plus en plus complexes, à l’aide d’algorithmes de plus en plus puissants.

La multiplication des interactions hommes-machines.

Par contre, les robots modernes sont paramétrables, adaptables et polyvalents. Par conséquent, ils sont différents des automates industriels des précédentes décennies. Néanmoins, le socle de la robotique industrielle demeure la répétition des gestes et la standardisation des tâches. Au final, elle se déploie sans interactions directes avec des humains.

IA, emploi et robots La mise en place des usines 100% robotiques.

En effet, l’entreprise RBD ouvre en 2015 à Guangdong dans le Song Shan Hu en Chine la première unité de robots fabricant des écrans de téléphones mobiles. De même Adidas ouvre en 2017 en Allemagne à Ansbach une usine baptisée Speed factory totalement robotisée. Ces robots sont très facilement reconfigurables. De même, ils adaptent la production aux besoins spécifiques des clients qui lui passent commandes.

IA, robots et menace sur les emploi ou postes de travail non-qualifiés.

Surtout, la robotisation concerne les emplois non qualifiés. D’ailleurs, le caractère routinier ou non d’une activité est largement pris en compte dans la décision de robotisation. également, le fait de suivre une suite d’actions selon un protocole strict, est aussi un critère de robotisation.

La menace sur les emplois de précisions.

Sinon, il y a des activités hyper automatisables. En l’occurrence, la comptabilité, la banque, les assurances etc. Toutefois, les activités de précisions, de conseils, de chirurgie et d’orfèvrerie sont toutes aussi automatisables. En biologie par exemple, séquencer un gène est entièrement automatisable. Et, vous testez ci et là des algorithmes, pour conseiller juges et avocats à partir de bases de données structurées.

IA, emploi et robots dans l’ agriculture de demain.

Autrement, la mécanisation de l’agriculture remonte aux années 1950. Car, les métiers agricoles ont un fort potentiel d’automatisation. Dans la mesure où, ils sont très physiques et souvent répétitifs. Par exemple, les robots de traite des vaches représentent 90% des robots commercialisés en agriculture. Enfin, les robots intelligents sont la voie vers l’agroécologie. Ainsi, vous parlez d’agriculture augmentée, de smart farming ou d’agriculture intelligente.

Les robots du secteur du tertiaire.

En 2021, les emplois de service représentent plus des trois quarts des emplois effectifs en France. Déjà, des efforts de formation et d’adaptation sont mises en place pour la reconversion des personnels des secteurs dans la ligne de mire de cette nouvelle étape du progrès technique. Donc, l’employabilité du plus grand nombre dans le monde de l’IA et des robots de nouvelle génération, passe par des stratégies d’adaptation de la main d’œuvre, de formation et de reconversion des actifs.

IA, services , emploi et robots.

À l’inverse de la robotique industrielle, la robotique dans le secteur des services se recentre essentiellement sur les interactions avec les humains. Ainsi, les cobots se développent. En définitive, les robots sont très adaptables et très accessibles via des interfaces de circonstance.

La logistique et les transports.

De même, le secteur des transports et de la logistique est un terrain de déploiement des robots intelligents. également, l’automatisation dans les entrepôts utilise les dernières technologies disponibles. À savoir, le marquage des objets par des puces RFID, les robots de transport et les logiciels de gestion d’entrepôt, comme WMS pour Warehouse Management System.

Convergence IA, emploi et robots vers le véhicule autonome.

Aujourd’hui, selon l’IFR, la Fédération Internationale de Robotique, l’automobile et les industries électriques et électroniques sont les deux secteurs industriels les plus utilisateurs de robots. Soit, chacune environ 30% des nouvelles installations de robots chaque année.

L’autorité publique française soutient l’innovation.

C’est pourquoi, le Gouvernement lance en mai 2018, la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes. également, il prévoit d’encourager l’expérimentation et de soutenir des projets-pilote.

IA, innovations, emploi et robots.

Par conséquent, pour répondre aux demandes publiques en projets-pilote les géants de la nouvelle économie numérique s’alignent. Ainsi, Google depuis 2005 avec Waymo et Tesla avec fonction autopilot testent un pilotage totalement autonome des véhicules et automobiles. Néanmoins, le déploiement de ces innovations nécessite la généralisation de la 5G. Et, selon le cabinet américain IHS Automative, 100% de voitures autonomes équiperont l’immense majorité du parc automobile en 2050.