LES INITIATIVES DES MARQUES POUR UNE MODE ÉTHIQUE.

LA MODE AU VERT

Vous vivez aujourd’hui une étape inédite, décisive et renversante d’un point de vue civilisationnel et culturel. 72% des 1834 ans changent directement de marque si elle ne correspond plus à leurs valeurs. Car, les dérives environnementales et sociales de l’industrie de la mode créent un fort sentiment de culpabilité. Par contre, il est impossible aujourd’hui d’ignorer, de feindre jusqu’à vivre avec ce sentiment. D’ailleurs, pouvez vous imaginer une mode essentiellement biologique ? Quels sont alors les facteurs favorables à l’extension et à la démocratisation d’une mode éthique ? Est- ce finalement un concept économique fiable ?

Les initiatives des marques pour une mode éthique, la RSE.

À cet égard, les marques adoptent et n’hésitent plus à pratiquer la RSE, Responsabilité Sociale et Environnementale pour d’une part préserver leur image de marque. Et d’autre part témoigner de leur qualité d’écoute et d’empathie. Il apparaît de plus en plus évident depuis 2019 qu’une marque moderne intègre forcément l’écologie à ses modes de pensée.

La mode écolo place l’humain au cœur de ses processus de fabrication.

L’heure n’est plus vraiment à la prise de conscience de l’impact de l’industrie du textile sur la nature et l’environnement. Nous sommes en 2021, à l’étape de la mise en œuvre de toutes les volontés d’agir. Afin d’inscrire pour toujours la mode dans un mode de développement vertueux, respectueux de l’environnement et de son écosystème. Par ailleurs, la mode écolo porte des valeurs de commerce équitable. Et elle place dès lors l’humain au cœur de ses processus de fabrication. Ce concept de Customerfirst est désormais le cœur de toutes les stratégies de communication des entreprises depuis le web 2.0 au web 3.0.

Les initiatives des marques pour une mode éthique, la mise en œuvre.

Ainsi, Chanel, Burberry, Dior, Louis Vuitton, Hermès, Prada, Giorgio Armani, H&M, Zara, Adidas, Nike, Sandro, Jules, Pimkie, La Redoute se réunissent le 26 août 2020, en marge du sommet du G7, sous la houlette de François-Henri Pinault, le PDG de Kering. Ces marques signent alors un pacte. Celui- ci entend limiter l’impact du secteur de la mode sur le climat, la biodiversité et les océans. Et ce, grâce à des objectifs qu’ils portent à l’horizon 2030 et 2050.

Le leader du grand luxe en France est déjà en action.

En effet, Bernard Arnault et LVMH communiquent dès le 25 septembre 2020 sur leur Projet Life pour mettre en lumière les avancées pionnières de la firme en la matière. D’autre part, ils présentent plusieurs nouveaux engagements, dont une charte relative au bienêtre animal dans leur approvisionnement des matières premières. Le groupe accueille dès lors parmi ses collaborateurs Stella McCartney pour jouer les éminences grises en matière de développement durable.

Les initiatives des marques pour une mode éthique et la place de la notion de décroissance.

Effectivement, la question se pose là, à juste titre. Comment absolument mieux faire ? Comment maîtriser l’importance de la ressource fossile dans la production textile ? Comment réduire par conséquent les déchets plastiques de l’industrie de la mode ? Y’a- t- il des matières à exclure et ou à protéger ? Etc. Un vrai et insatiable foisonnement de questionnements…

Aux origines, les vêtements sont écologiques.

De prime abord, l’homme primitif se construit ses premiers vêtements avec des ressources de son environnement immédiat et direct. Ainsi du feuillage en passant par la plante, les matériaux s’étendent jusqu’aux peaux des animaux. En conséquence, vos habitudes contemporaines restent par ailleurs fidèles à cette orientation. Ces choix initiaux des premiers hommes. Et ceci ne signifie aucunement qu’il n’existe pas d’autres alternatives. Néanmoins l’homme se vêt depuis toujours de peaux et de fourrures de bêtes et de plantes.

Les initiatives des marques pour une mode éthique, le drame de la misère financière.

La plupart des observateurs de ce milieu soulèvent malheureusement les ambiguïtés des consommateurs. En public, ils veulent certes, une mode éthique et bio… Cependant, ils continuent à acheter massivement dans les grandes enseignes de la Fast Fashion. Ainsi donc, le modèle économique de la Fast Fashion s’adapte et répond donc fatalement à plus de 90% des 7,8 milliards d’individus de la planète.

La prédisposition à une mode éthique, bio et rentable.

D’ailleurs, les marques se veulent éthique et bio parce qu’elles veulent améliorer les conditions de vie des clients. Idem pour le travail des collaborateurs et même leur assurer un revenu décent. La mode éthique répond aujourd’hui à certaines interrogations du secteur de la mode. Désormais, elle cherche avant tout à mettre en avant le commerce équitable. Et à fortiori, elle place l’humain au cœur de ses intérêts.

Les initiatives des marques pour une mode éthique, êtes- vous entrain de franchir le seuil de non- retour vers la bio ?

En 2018, un rapport de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation et de l’Environnement, ANSES, signale la présence de composants allergènes et/ou cancérogènes dans les vêtements et dans les chaussures. Déjà en 2012, Greenpeace révèle la présence de perturbateurs endocriniens sur de nombreux modèles de grandes marques. Les consommateurs réagissent alors et demandent des explications claires et précises. Et finalement, ils se regroupent en communautés dans les réseaux sociaux. Etc.

L’accessibilité de l’information affermit les exigences des utilisateurs.

Avec l’abondance et la disponibilité de l’information, les marques se retrouvent de plus en plus devant des consommateurs avertis. Ainsi, les utilisateurs sont de plus en plus acteurs de leurs consommations. Et, ils ne cessent de réclamer, de plus en plus de démarches vertes et transparentes.

Les grands groupes du luxe donnent les orientations générales.

LVMH et Kering s’engagent et créent des fonds pour la recherche, le rachats de start- ups spécialisés dans les bio- techs. Certaines autres marques du luxe comme Stella McCartney continuent par ailleurs de faire figure de précurseurs et développent, entre autres, des pièces en cuir végétal. La designer végan, Stella McCartney refuse depuis toujours de sacrifier le bienêtre animal au profit d’exigences stylistiques. Ainsi, aujourd’hui, Gucci, Versace, Michael Kors… déclarent tous se mettre exclusivement au synthétique.

Les initiatives des marques pour une mode éthique et citoyenne.

On constate toutefois de la méfiance de la part des observateurs. Car toutes ces initiatives sont privées et relèvent de la pure et simple volonté d’agir des différentes parties prenantes et acteurs du secteur. Par conséquent, l’absence de contraintes légales active ce sentiment de doute des ONG.

Quelques relais des initiatives en cours de réalisation.
  • Paris Good Fashion, entend faire de la Ville lumière la capitale de la mode écoresponsable d’ici à 2024. D’ailleurs, la Mairie de Paris soutient cette action.
  • D’abord, les Galeries Lafayette lancent l’opération Changeons de mode. La créatrice activiste Vivienne Westwood soutient l’action dès ses débuts.
  • C’est la saison 02 du mouvement Go for Good.
  • Ensuite, le Secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson porte la loi anti gaspillage, pour promouvoir une économie circulaire en interdisant notamment la destruction des vêtements.
  • Et enfin, Chanel promeut depuis septembre 2020 une maroquinerie écoresponsable via ses ateliers de Verneuil- en- Halatte dans l’Oise en France.
La fabrique de la Fast Fashion aux prix d’une main- d’œuvre peu coûteuse.

Car même au Maghreb les salaires et les coûts de production augmentent. Reste à savoir que le salaire d’un ouvrier dans le textile est de 0,3 dollar de l’heure au Bangladesh, 0,5 dollar au Pakistan, contre 31,50 dollars en France.

Les initiatives des marques locales pour une mode éthique.

Nous sommes Myfuture, la marque graphique, propriétaire du site monturfu.fr. Nous faisons du prêt- à- porter moyen de gamme. Et, nous œuvrons ainsi localement pour mettre la mode au vert. Par ailleurs Achetez le t-shirt est le fer de lance de notre success story. Nous apportons à juste titre une solution de design pour participer et démocratiser les cultures biologiques et la musique artisanale. Toute notre démarche s’enracine dans des notions d’agilité et de la culture de l’incrémental. Enfin, le divertissement est le substrat qui fluidifie nos différentes actions.

Les réactions de la Fast- Fashion.

Finalement, ces enseignes réalisent des collections capsules sous fond de matières biologiques, récoltent de vieux vêtements en boutiques etc. Et ce n’est pas tout, les enseignes de la FastFashion mettent en place des plans de recherche et de développement sur des matières innovantes. H&M produit une robe uniquement à partir de bouteilles en plastique provenant exclusivement des océans etc.