VIVRE ENSEMBLE RÉSEAUX SOCIAUX

IRRUPTION

DISRUPTIVE

ET WEB 2.0

Autant dire de suite, que les ressources des forces en présence sont disparates. Car, ici se jouent des enjeux d’accès à Internet, de compétences et de moyens financiers mobilisables. Surtout, il est question de capacité d’agir sur les infrastructures d’Internet. En effet, avec le boom du Web et des réseaux sociaux, émergent de nouvelles formes d’expression et d’action collectives. Cependant, des guerres pour la visibilité se font rages dans les coulisses des médias sociaux. D’une part, les Internautes se livrent des batailles de visibilités entre eux. D’autre part, vos utilisateurs font face à des institutions, lobbies, États et organisations. Alors, comment s’organise la surveillance des gouvernances et le vivre ensemble dans les réseaux sociaux ?

Vivre ensemble le contrat social dans les réseaux sociaux.

Toutefois, dans cette restructuration du contrat social, la liberté d’expression, l’égalité d’accès à l’espace public en ligne, le respect et la préservation des données personnelles sont au cœur des enjeux.

Les enjeux sont sociétaux sur les réseaux.

Aujourd’hui, 97% de vos entreprises possèdent une page Facebook. Et, il suffit d’une bonne expérience utilisateur pour que plus de 71% de vos consommateurs fassent des recommandations de vos marques sur les réseaux sociaux.

Vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

Surtout, vos consommateurs rassemblent des milliards de profils sur les réseaux sociaux. Cependant, Facebook est la plateforme la plus populaire et compte 2,3 milliards d’utilisateurs. Ainsi, les réseaux sociaux sont un moyen rapide et économique d’utiliser le bouche-à-oreille pour vos entreprises. De plus, les réseaux sociaux regorgent de clients potentiels voire qualifiés pour vos marques.

Le défi intergénérationnel des réseaux sociaux.

Sinon, vos consommateurs les plus jeunes, ceux de la génération Y, la présence en continue et active de vos entreprises sur les réseaux est très importante. En l’occurrence, ils considèrent cette assiduité comme un gage de crédibilité et de transparence.

Vivre ensemble avec la génération Y dans les réseaux sociaux.

À contrario, la génération Y perçoit la communication intermittente de vos entreprises comme un signe de dysfonctionnement dans vos structures. Voire, une mauvaise organisation ou un manque de dynamisme.

Les réseaux sociaux rapprochent vos entreprises de vos consommateurs.

Bon nombre de consommateurs communiquent sur les réseaux sociaux de vos entreprises. À juste titre, vos clients aiment cette idée de disponibilité, de proximité et d’accessibilité de vos marques. Dès lors, les interactions entre les consommateurs et vos marques se multiplient. Non seulement, l’internaute peut donner son avis sur les événements de la vie de vos entreprises, mais également, il participe à la conception des différents produits.

Comment votre approche du design thinking favorise Vivre ensemble dans les réseaux sociaux ?

Autrement, la méthode du Design Thinking place l’internaute au cœur de son dispositif. Ainsi, selon la stratégie du design d’expérience utilisateur, lorsqu’une marque travaille directement avec ses consommateurs, leur expérience du produit ou du service est meilleure et positive. De fait, vos consommateurs développent un fort sentiment d’appartenance et d’identification à votre marque.

Le phénomène de bulle de filtres et le droit à l’information.

Sur les médias sociaux, au-delà, des activités commerciales, de la vente des données, du ciblage publicitaire, subsiste le phénomène de bulle de filtres. Car, tous les utilisateurs ont le droit à l’information éclairée. Or, la désinformation est monnaie courante dans les réseaux sociaux.

Quel est l’impact de la bulle de filtrage sur le vivre ensemble dans les réseaux sociaux ?

En effet, chaque internaute accède à une version significativement différente du web. Par conséquent, il s’installe dans une bulle unique, optimisée pour sa personnalité. Néanmoins, cette bulle est construite à la fois par les algorithmes et par les choix de l’internaute. Aujourd’hui, vous parlez de plus en plus, d’état d’ isolement intellectuel et culturel.

Les algorithmes à l’assaut des contenus.

Ainsi, Eli Pariser est un écrivain militant américain de 42 ans. D’abord, il est le Fondateur D’Upworthy et Président D’Avaaz. Ensuite, selon Parizer des algorithmes sélectionnent discrètement les contenus visibles par chaque internaute. Dès lors, les algorithmes s’appuient sur différentes données collectées par les réseaux sociaux.

La régulation du vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

Par conséquent, dans l’état de la Floride aux États-Unis d’Amérique, une loi, la Stop Social Media Censorship Act interdit depuis mai 2021 aux réseaux sociaux de censurer des comptes ou des contenus. Par ailleurs, la France vient d’annoncer la création d’une Agence Nationale de Surveillance des Réseaux pour lutter contre les manipulations de l’information en provenance de l’étranger.

Les réseaux sociaux comme un contre pouvoir orienté et confisqué.

Donc, la puissance des réseaux sociaux et leur omniprésence dans le quotidien de vos consommateurs représentent une sérieuse capacité d’influence pour vos marques. En définitive, sur les réseaux sociaux, vous écrivez votre histoire et vous lisez ce que partagent les autres utilisateurs. Ainsi, vos consommateurs donnent de la force à vos écrits, grâce aux témoignages de leurs expériences utilisateurs.

La divergences des états sur la gestion du vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

C’est pourquoi, la Chine, la Russie ou l’Arabie Saoudite militent pour une centralisation de la gouvernance des réseaux et le filtrage des flux. En même temps, ils soutiennent le placement de la gouvernance mondiale d’Internet sous la responsabilité d’une organisation intergouvernementale comme l’Union internationale des télécommunications.

La vision occidentale de la gouvernance des réseaux.

Par contre, la vision de la France ou de l’Union européenne, s’ancre autour d’une gouvernance démocratique, multi-acteurs avec un système de régulation des conflits etc. C’est ainsi qu’a lieu une fois par an le forum sur la gouvernance de l’Internet sous l’égide des Nations Unies. Toutefois, le forum de 2020 se déroule Online.

Les réseaux sociaux responsabilisent les acteurs du web.

Aujourd’hui, la moindre parole en l’air peut revenir sur le tapis et relativiser les déclarations solennelles des acteurs décisionnels. Car, Les réseaux sociaux assument une sorte de cinquième pouvoir, à côté de celui des médias et de la presse traditionnels.

Vivre ensemble le bad buzz dans les réseaux sociaux.

Or, tout le monde change d’avis, y compris votre marque. Par conséquence, les bad buzz sur les réseaux sociaux sont à l’image des mouvements de foule. Parfois, vous les jugez totalement irrationnels et potentiellement dangereux pour les victimes.

La nouvelle fabrique de l’opinion publique.

Effectivement, la puissance des réseaux sociaux attise toutes les convoitises. De plus, les démocraties sont en crise. En conséquence, les opinions publiques se fabriquent et se déploient sur Internet. Et les influenceurs déploient leurs pouvoirs fédérateurs. Car, ils sont au front. En 2021, la visibilité en ligne est un enjeu crucial pour vos entreprises. À l’envers du décor, dans les coulisses du web et des réseaux sociaux se tient une véritable guerre silencieuse.

La voix des sans-voix dans le vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

Surtout, Internet et les réseaux sociaux captent une dimension non institutionnelle du pouvoir. De plus, Internet et les réseaux sociaux transfèrent ce pouvoir à l’expression des action collectives des internautes. Ainsi, se crée un bouleversement dans les équilibres des pouvoirs.

Le web comme support de toutes les critiques.

En substance, tout propriétaire d’un ordinateur, peut se connecter au Web pour publier des informations et des opinions. Alors, il témoigne du pluralisme dans l’espace public médiatique. C’est ainsi que, malgré la répression, les dissidents n’hésitent pas à s’emparer d’Internet pour sortir de leur isolement. En concret, ils publient des manifestes via des blogs ou des lettres de diffusion.

Les actions des dissidents sur le vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

En l’occurrence, les chinois Huang Qi et Zhou Shuguang alias Zola, le cubain Yoani Sanchez, la tunisienne Amira Yahyaoui, ou encore le vietnamien Huynh Ngoc Chenh sont des activistes. Et, Internet est leur terrain d’expression. Désormais, l’opinion publique est une force politique majeure. Cependant, sur le Web, les différentes parties prenantes n’ont pas les mêmes armes. Car en principe, la puissance financière et le réseautage font la différence.

Les nouvelles formes d’engagement sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, vous disposez d’une vraie multitude d’acteurs aux agendas contradictoires. Désormais, les lobbies industriels, les marques, les collectivités, les organisations internationales, les syndicats, les partis politiques développent tous un jeu de stratégies de communication en ligne.

Certaines entités des réseaux sociaux complexifient les règles du vivre ensemble.

Parfois, leur démarche est lisible et explicite, avec ouverture d’une page officielle sur les réseaux sociaux. D’autre fois, ces entités avancent masquées, rémunèrent des blogueurs ou diffusent des publications qui ne mentionnent pas l’affiliation de l’auteur. Si bien que, des groupes mafieux ou terroristes utilisent habilement la menace et le meurtre pour obliger des cyber activistes et des journalistes à s’autocensurer.

Les réseaux sociaux favorisent l’expression des opinions minoritaires.

En général, ces institutions disposent de gros moyens qui sont à des années lumière de ceux que peuvent mobiliser des individus isolés cherchant à défendre leurs droits et acquis. Néanmoins, les outils de coordination et de publication en ligne, favorisent même l’expression de points de vue minoritaires. Quelques fois, très éloignés de la promotion de la démocratie, comme l’apologie de la haine raciale ou le terrorisme.

La censure dans la gestion du vivre ensemble dans les réseaux sociaux.

Dans tous les cas, plusieurs organisations surveillent le Web et produisent chaque année des rapports sur la liberté sur Internet, des cartographies de la fracture numérique, des cartographies de la censure ou encore des classements des ennemis d’Internet avec Reporters sans frontières. Ainsi, le Google Transparency Report, signale que les Etats-Unis, l’Inde et la France sont les plus gros demandeurs de données utilisateurs à Google.

Votre audience des réseaux sociaux.

Tout compte fait, vous êtes sur Internet, pour être vus, lus et entendus. D’ailleurs, il ne suffit pas de maîtriser les outils de publication ou de contournement de la censure. également, vous êtes en mesure de trouver les mots justes pour raconter votre histoire. Ensuite, vous formulez un argumentaire clair et percutant. De même, vous connaissez les rouages des mobilisations en ligne pour solliciter des relais auprès de la presse, de leaders d’opinion, d’experts ou de décideurs publics. En définitive, une audience n’émerge pas toujours spontanément. Vous la construisez aussi.

Vivre ensemble dans les réseaux sociaux une compétition impitoyable.

En général, les internautes riches en capital social et économique jouissent aussi d’avantages naturels dans le digital. Car, Internet reproduit les inégalités sociales et tend même à les renforcer. En réalité, l’internaute manque sérieusement de ressources face à des acteurs institutionnels, des entreprises ou groupes de pression. En effet, ces derniers dédient des moyens spécifiques à la mise en œuvre de leur stratégie de communication en ligne, personnels spécialisés, cellules de veille, lobbying, etc.

De la régulation collaborative au pouvoir des majors d’Internet.

Dès le début de l’Internet, les pionniers mettent en place des modèles de régulation collective et participative basés sur la recherche de consensus et la surveillance mutuelle. Vous avez des instances multipartenaires comme l’Internet Corporation for Assigned Names and NumbersICANN ou l’Internet Engineering Task ForceIETF, qui gèrent les aspects techniques d’Internet. En revanche, ils sont essentiels dans le fonctionnement des sites collaboratifs dont Wikipédia est l’emblème. Et, les wikis sont bel et bien des réseaux sociaux.

L’auto surveillance du vivre ensemble dans les réseaux sociaux par l’assiduité et la technicité des Internautes.

D’ailleurs, vous signalez l’efficacité de ce type de réseaux. Car, ils se basent sur un fonctionnement décentralisé avec des participants hétérogènes. Néanmoins, ce type de système valorise les acteurs les plus assidus et les plus techniques aux vues de la communauté. Et justement, pour remplir les conditions de technicité et d’assiduité, vous disposez de moyens et de ressources nécessaires.

Vivre ensemble quand nous sommes en guerre.

En 2021, le contexte politique est froid, les États ont du mal à exercer leur souveraineté de manière effective. De plus, le fonctionnement des activités en ligne génère lui-même des soucis de juridictions. Au final, les États nations ont du mal à lever les impôts auprès des géants du web. Or, vos autorités officielles ont besoin de ces ressources pour développer Internet. Via par exemple l’éducation et les infrastructures du réseau.

Komla Enyonam de-MEDEIROS.

SOURCE:

https://www.contrepoints.org/2020/07/09/375766-les-reseaux-sociaux-le-5eme-pouvoir, https://www.evidence.nc/blog/le-pouvoir-des-reseaux-sociaux-pour-votre-entreprise, https://www.huffingtonpost.fr/entry/lavenir-des-reseaux-sociaux-cest-donner-le-pouvoir-de-regulation-aux-utilisateurs_fr_610aa55ee4b0552883e81543, ARSÈNE S. (2011) « De l’autocensure aux mobilisations », Revue française de science politique, vol. 61, n°5, p. 893 915., BENNETT W. L., SEGERBERG A. (2012) « The logic of connective action », Information, Communication & Society, vol.15, n°5, p. 739 768, CARDON D. (2010) La Démocratie Internet, Paris, Seuil., CARDON D., GRANJON F. (2010) Médiactivistes, Paris, Les Presses de Sciences Po., DEIBERT R., PALFREYJ., ROHOZINSKI R., ZITTRAIN J. (dir.) (2012) Access contested, Cambridge, MIT Press.GEOFFRAY M-L. (2013) Internet, Public Space and Contention in Cuba. Bridging Asymmetries of Access to Public Space through Transnational Dynamics of Contention, Berlin, desiguALdades.net Research Network on Interdependent Inequalities in Latin America, http://www.desigualdades.net/bilder/Working_Paper/42_WP_Geoffray_Online.pdf, GERBAUDO P. (2012) Tweets and the Streets: Social Media and Contemporary Activism, Londres, Pluto, HOWARD P. N, MALCOLM R. P. (2012) « Social Media and Political Change: Capacity, Constraint, and Consequence », Journal of Communication, vol.62, n°2, p. 359 362, LESSIG L. (2006) Code version 2.0, New York, Basic Books, http://codev2.cc/, RESEAU MAAYA (coord.), VANNINI L., LE CROSNIER H. (dir.) (2012) Net.lang: réussir le cyberespace multilingue, Caen, C&F éditions., MACKINNON R. (2012) Consent of the Networked: The Worldwide Struggle for Internet Freedom, New York, Basic Books, MOROZOV E. (2011) The Net Delusion: How Not to Liberate the World, Londres, Allen Lane, SHIRKY C. (2008) Here Comes Everybody: How Change Happens when People Come Together, Londres, Penguin, SUNSTEIN C. R. (2001) Republic.com, Princeton, Princeton University Press.